Rempart de l'Ouest

Ce soir, un ami me signale qu'il a quelque chose d'important à me dire. Une chose très important pour lui mais qui va sûrement pour moi sembler futile, stupide ou d'une reflexion inutile.
Je ne m'attendais réllement pas à ce qu'il allait me dire. Mais j'étais certain que si j'avais pensé à cela auparavant, j'aurais confirmé son idée et aurait trouvé sa réflexion sur ce sujet complètement conne.

Pourtant, au moment où il m'annonça son doute et son dillemne, j'étais embêté pour lui.
Alors qu'il frêquente une fille depuis un an et que la religion occupe une place croissante dans sa vie ces dernières années, il a appris recement que le genre de relation qu'il entretenait avec elle était clairement prohibé par l'église dans le cadre de la communion.
Ainsi, le prêtre lui a refusé de communier tant qu'il n'aurai pas mis au clair ces idées dans sa tête. Mais alors, que choisir ?
Quitter une fille qu'il aime, ou lui imposer l'abstinence au nom de sa croyance après plusieurs mois de non-abstinence. Est-ce que cette dernière solution ne serait une manière lâche de réclamer la rupture ?
Ou suivre son amour et tourner le dos à sa spiritualité et au respect de la règle religieuse qui compte beaucoup pour lui ?
Il reste bien sûr une solution, mais c'est une solution qu'il refuse, que celle de faire cohabiter les deux.

J'avoue que quand il m'annonça ça, j'étais plutôt déboussolé. Déboussolé de me rendre compte que j'avais pas parler avc lui depuis longtemps pour ne pas constater ce changement. Troublé de ne pas penser à "il est trop con" comme j'aurais cru réagir initialement, mais tout aussi étonné d'assimilier son comportement à du courage.
En effet, même si de nos jours une telle décision, un tel choix à titre religion peut sembler étrange, j'admire ce choix et ce comportement qu'il se fixe en s'imposant un respect parfait des règles.

Ainsi, je n'ai pas pu lui apporter beaucoup de solution, à part celle, le connaissant, de foncer et que plutôt que de continuer l'hypocrisie en faisant cohabiter les deux, de mettre les choses au clair avec sa petite amie.
Je ne pense pas que ce soit la meilleure solution, pensant à sa douleur à elle. Mais je sais qu'il ira au bout de sa croyance.